L’émeute est belle; qui s’émeut s’éprend de liberté reprise. Arracher, ensemble, les chaînes puisqu’il leur faut esclaves, sans négociation. Émeutes non pas de la faim mais de la joie, de l’amitié retrouvées sous la cendre des feux consumant nos vies. Joie, amitié, plus fortes que colère pour renverser la peur. La belle émeute, coeur du vivant. Il est des pays où l’on kidnappe les opposant·es politiques. Plus de dictatures mais disparitions forcées en guise de consensus dé-mo-cra-ti-que. Gérance de l’humanité par l’effacement du gênant, ça se répand, se popularise, ce goût de ne plus faire semblant, ce goût pour le fascisme que seule l’émeute peut tuer. Résistible histoire.

Suivre
Thème : Overlay par Kaira.