Le macronisme accomplit son devenir Ubu, et l’on voit partout le président, à cheval sur un canard sans tête, crier hue dia, sabre au clair. Ce n’est pas seulement par tropisme colonial qu’il est allé danser son numéro de claquettes sur le corps des gens de Mayotte ensevelis sous la misère. Quelle vie compte aux yeux de l’usurpateur sinon la sienne? Nous pouvons toustes crever, en hurlant notre bonheur de crever mais en France. Un superflic à la tête de chaque ministère, voilà une population qui se tient sage en attendant l’extinction. On nous dit que la Russie bidouille les élections comme on nous disait autrefois que c’était les US. Mais qu’est-il besoin d’ingérence? Le fond de l’air a un arrière goût de massacre. En acceptant le génocide d’aujourd’hui on accepte ceux qui suivront. Quelles vies comptent? Impossible de défendre la sienne sans défendre celle des autres, nous nous sauverons ensemble ou pas. C’est dans cette ambiance que nous allons nous souhaiter une bonne nouvelle année, dans une semaine. Mais en une semaine combien encore d’éboulements?