Malgré les épines, continuer. Le fils philosophe a trouvé refuge chez sa copine et une vraie famille, une de celles que l’on retrouve le soir avec plaisir, content de raconter sa journée dans une ambiance détendue, en sécurité physique et psychologique. Ils ont cuisiné, il a apporté des gâteaux, il va bien dormir et demain la fac, les cours, la copine, les camarades. Une vie ordinaire mais tellement précieuse dans sa banalité, ou pas si ordinaire que cela peut=être car combien de familles sont dysfonctionnelles? CertainEs pensent qu’elles le sont toutes. Continuer, malgré ce qui tire vers l’arrière, malgré ce qui voudrait qu’on s’arrête, qu’on laisse tomber et que ce qui tient encore à force d’effort têtu parte à vau l’eau. Heureusement, il y a les amiEs. S’il faut trouver du positif dans le fait d’avoir un fils malade d’addiction, c’est de constater qu’autour de soi c’est la solidarité qui s’exprime, la compréhension et l’entraide. Comment remercier, je ne sais pas. Peut-être juste comme ça : continuer.
Suivre