Et voilà qu’on agite la langue contre les drogues illégales. Pour réclamer la répression puisque l’imagination politique, en ces temps protofascistes, ne va pas plus loin que le bout de l’écran. Surveiller et punir les mômes raciséEs des banlieues, ces dealers, la solution à tous les problèmes. On attendra encore longtemps le même débat passionné sur la production et la consommation d’alcool. Drogue dure, des pires à s’en défaire, mais légale, socialement encouragée, promue par tous les gouvernements, vendue par les multinationales bien comme il faut. Hypocrisie abjecte. À chaque fois le même dégoût, et la colère.
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