Ce dégoût, cette colère qui me fiche en rogne pour le reste de la journée, c’est l’escouade de contrôleurs assistés d’une poignée de malabars en noir, matraque et attirail exhibés, para-police ratp bloquant la sortie des passagers du bus au terminus mairie. Une quinzaine au moins, avec méthode de miliciens en mission rafle. Mission accomplie; ils ont chopé trois pauvres sans titre de transport, qui n’auront pas les moyens de payer l’amende puisque déjà pas ceux d’acheter un ticket. Verbalisés par ces flics du quotidien qui leur ressemblent en frères, leur maigre salaire doit leur permettre à peine mieux de régler leurs factures. La bourgeoisie n’a jamais besoin de se salir les mains, elle encaisse le contrôle tarifé du populo par le populo puis décrète l’augmentation du prix du ticket. Vivre en Île-de-France, c’est se situer au coeur bouillant du volcan qui va nous sauter à la gueule et salement. La seule incertitude c’est : quand ?
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