Dix jours déjà sans passer ici, par ce quotidien très pointilliste. Des empêchements divers, mais surtout ce texte que je me suis promise de terminer en juin. Je pourrais y travailler une décennie si je ne m’imposais une limite de temps qui vaut aussi par ce qu’elle a d’arbitraire. Comment savoir quand c’est fini alors que je pinaille à chaque relecture sur un mot plutôt qu’un autre, pour finalement garder le premier. Comment savoir si toutes ces pages ne vont pas finir dans le placard, rejoindre leurs petits copains de la team ratages. Bon, j’y tiens alors je m’accroche, jusqu’en juin, fin du mois. Hier nuit, séjour aux urgences pour le fils malade, un de plus et de plus pour rien, la pire maladie est peut-être celle qui demeure invisible aux yeux des médecins-mêmes censés la soigner.
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