Ce week-end, je lis le premier paragraphe d’un article de Sud Ouest où l’on rapporte le meeting du RN à Royan en parlant de palais des congrès comble et de phénomène Bardella. Je lis hier un article de Mediapart où l’on fait le point sur la montée du vote RN en Charente-Maritime, les militants d’extrême droite n’ont pas même besoin de montrer leur tête ou d’afficher un programme, ça vote pour eux sans mouiller la chemise. C’est bien en Charente Martime, à Saint-Geroges-de-Didonne que notre exposition sur les familles roms à la rue à été interdite par le maire, la présentation du livre en médiathèque pareil. Pourtant c’est aussi dans ce département qu’à l’occasion d’une résidence d’écriture j’ai rencontré des hommes et des femmes engagées, bataillant pour l’égalité, pour le respect des droits et contre le racisme, contre la restriction des libertés individuelles. Je lis dans le deuxième article que le candidat RN  “affirme être « plutôt confiant pour [leur] candidat sur Marennes », la commune qui fait face à l’île d’Oléron, et assure n’avoir pas besoin de démarcher les gens pour constituer des listes dans les villages alentour”. Marennes, c’est dans cette ville que pour la troisième fois en Charente-Maritime nous montrerons les photographies de Gilles, nous parlerons des familles roms sans abri, de l’antitsiganisme, de l’égalité des droits. Je ne sais pas combien nous serons à l’inauguration vendredi 26 avril dans le bar associatif La Bigaille qui nous a proposé d’accueillir l’exposition refusée à Saint-Georges, mais je me dis que c’est vraiment là qu’il nous faut être.

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