La violence du gouvernement, de son premier ministre qui veut faire oublier son peu d’épaisseur, ses diplômes obtenus par d’autres voies, pas à la régulière, son absence de toute expérience professionnelle, ses origines bourgeoises très privilégiées qui lui ont offert un parcours de vie dispensé des épreuves communes, faire oublier l’insupportable privilège social dont il a toujours profité par un surcroît d’autoritarisme, la violence brutale du gouvernement sabrant les indemnités et les allocations comme il couperait des têtes, provoquant d’un coup de menton l’ensemble de ceux et celles occupées à survivre tandis que le CAC. 40 engrange, j’y vois les derniers soubresauts sanglants de l’idéologie viriliste qui nous pourrit l’humanité, le vivant, la planète depuis si longtemps. Et qu’on ne me ressorte pas la mère Thatcher, tarte à la crème des contestataires de la domination masculine comme cause fondamentale des malheurs généraux. Il ne s’agit pas du genre de ceux et celles qui incarnent ce système de pensée délétère, sur lequel tout est construit à partir de rapports humains inégalitaires, la compétition, l’écrasement de l’autre, son exploitation, on peut être femme et s’y sentir à l’aise pourvu qu’on soit du côté des winners. #metoo, ce qui se passe de fondamental et que l’on étiquette de ce mot dièse, aura des conséquences dépassant le seul cadre des violences sexistes et sexuelles pour insuffler d’autres désirs, d’autres relations dans tous les domaines. La réaction fascistoïde est peut-être le signe que quelque chose change, profondément. Si, en face, ça résiste autant, c’est que nous avançons, c’est qu’il faut continuer d’avancer.
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