Quand, au passage de l’an neuf, les amiEs souhaitent à l’envi la paix, le cessez-le-feu, le bonheur de toustes, mais que le président utilise huit fois le verbe “réarmer” dans son discours de bonne année, tu comprends où est situé le problème. Que 2024 nous apporte la dématérialisation de tous les fouteurs de guerre, militaire, politique, sociale. Nous sommes les plus nombreuses et nombreux à vouloir la paix, la solidarité, l’accueil des étrangers et étrangères, j’en suis convaincue. Ne laissons pas la propagande nous persuader du contraire. On l’a vu avec la minable tribune des défenseurs à Gégé, la poignée de signataires menéEs par un agitateur d’extrême droite retirent, la queue entre les jambes, leur pitoyable signature, parce qu’en face iels sont des milliers d’artistes à avoir signé la “contre-tribune”, des milliers à s’inscrire du côté des victimes. C’est ce rapport de force-là que nous portons tandis que le monde des momies de tous âges sombre, inexorablement entraîné dans le compost de l’histoire. Contre les stratégies de découragement, confiance en soi et force collective.
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