Pour survivre à la profusion de mauvaises nouvelles et drames de tous ordres, une journée entre militantEs est une aide précieuse, surtout quand elle a lieu sous le soleil. J’ai eu la chance d’un bain de remontage de moral mardi à Niort, parmi les soutiens des opposants aux méga-bassines qui passaient ce jour là au tribunal. Je raconte cette journée dans ce billet de blog en accès libre : ICI. Mon séjour prolongé à Royan, où je travaille à l’écriture d’une fiction, a notamment ceci de profitable qu’il me permet un décentrement bienvenu. Je réponds “Montreuil” quand on me demande d’où je viens et ici chacunE comprend “Montreuil-Bellay”. La Seine-Saint-Denis ne serait donc pas le centre du monde? Changer de quartier, allez voir, parler, respirer, ailleurs mais en dehors de l’industrie touristique qui fait plier toute différence sous son ordre économique, est une nécessité. Ne pas se contenter d’une information médiatisée, même de qualité quand elle existe, mais se rendre sur place pour se faire une idée des choses. Apprendre à voir. Moi, fille de la ville, tenter de comprendre un peu la campagne en écoutant celleux qui la connaissent en parler bien, avec leur tête et leurs tripes. C’est vital pour moi mais aussi pour la résistance collective.
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