Assassinat de Dominique Bernard, professeur de français, poignardé dans son lycée à Arras. Trois blessés graves. Les charognards rodent sur les ondes, prompts à dépecer le cadavre, pressés de se repaître de cette nourriture politique que leur sert sur un plateau un meurtrier de vingt ans. Ces commentateurs ne connaissent pas la honte, pas l’honneur. Nous sommes d’une tristesse inconsolable, qui s’ajoute à la tristesse dans fond des derniers jours. Nous vivons des nuits hantées de corps dans des linceuls blancs. Et cette clique politicienne n’a que le mot sécurité à la bouche mais fait naître la violence, la nourrit, l’engraisse, parce qu’elle est sa meilleure alliée dans l’installation du régime fasciste qu’elle appelle de ses vœux. Allez, encore un tour d’écrou. Nous, nous comptons nos morts.

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Thème : Overlay par Kaira.