Des bleus, des verts mais a y regarder de plus près, hors la carte postale la nature crie. Nous traversons des vignes porteuses de grosses grappes noires qui semblent à récolter déjà, le feuillage a jauni, des catalpas se meurent dans les jardins, au bord des routes platanes et grands chênes grillent. Des champs de maïs dont on s’étonne de l’existence ne donneront pas de maïs ou si peu. Nous sommes là où les températures sont les plus élevées, la Drôme. ChacunE ici vit l’oeil rivé au thermomètre. Melange d’angoisse et de fascination devant le désastre en cours. On ne sait plus s’il a plu en juin ou bien en juillet, une fois.
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