Battage commercial autour de la rentrée littéraire, c’est reparti. J’imagine les pressions pesant sur cette poignée d’auteurices pressenties pour vendre une tonne de papier, rafler un prix, et générer un max de profits à l’entreprise qui les édite. Non pas que je les plaigne mais on peut aussi imaginer que parmi elleux figurent des gens honnêtes exploités par un système imbécile. Au tiercé, il n’y a que trois canassons qui gagnent, mieux vaut se garder d’entrer dans les stalles si on ne veut pas finir en viande de boucherie. Ces coups de cœurs et liste des incontournables publiés par les journaux puent les arrangements d’affaires, les renvois d’ascenseur, la bidouille médiatique et la détestation de la littérature. Je m’étonne que ces grandes manœuvres publicitaires matraquées avec la délicatesse d’un panzer fonctionne sur le public des lecteurices réduit à sa fonction de pourvoyeur de bénéfices, dont une bonne part tombe dans la poche de Bolloré (on sait qui il est). Ainsi va le monde capitaliste, qui renvoie celleux qui rechignent, lisent et écrivent autrement, à leurs niches.

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Thème : Overlay par Kaira.