Ne travailler qu’un seul texte à la fois. Résolution que je parviens à tenir depuis deux mois. Concentration et refus des prétextes à divertissement. J’en suis à ce point où le texte en construction est assez avancé cependant pour que ce qui m’arrive en dehors de l’écriture résonne avec. Un mot attrapé dans un livre ou dans la rue est précisément celui que je cherchais pour une phrase. Une ambiance dans un magasin vient compléter une description. Des enfants qui jouent près de l’abribus sont ceux et celles qui jouent dans le texte. J’aime cet état de réceptivité, quand l’arbitraire de la vie prend sens dans ce qui s’écrit. J’avance sans me demander (je me le demande tout de même) si ce que j’écris intéressera quiconque, c’est la propre nécessité du texte qui impose son rythme, sa forme. J’espère arriver au bout de cette première partie fin septembre, terminer l’ensemble pour la fin de l’année. A voir.
Suivre