Chacune s’accordera à penser que l’Histoire, qui condamne à sa poubelle nombre de députées ou ministres, retiendra en revanche le nom d’Assa Traoré, le nom d’Adama Traoré, le nom du comité qui aura œuvré pour que vive, s’organise, se conforte la lutte contre les violences policières et contre le racisme institutionnel des dites forces de l’ordre. Nous le savons. Pourtant ce sont les bavardages calomnieux et ineptes dont nous abreuvent les médias s’activant pour salir le nom de celleux dont le combat est juste, courageux et dans le sens de l’intérêt général ainsi que les manuels de nos petites-nièces l’expliqueront bien à leur intelligence curieuse. Des modèles pour leur instruction, comme l’ont été, pour édifier notre enfance, les noms des RésistantEs contre le nazisme que les politiciens et intellos collabos de leur époque s’acharnaient à vilipender jusqu’à l’exécution. Je m’étonne toujours qu’il y ait tant d’amateurs et d’amatrices pour endosser le mauvais rôle de l’histoire, mais je n’ai pas le goût du pouvoir. Se souvenir des noms de ceux et celles qui étaient qualifiéEs de “terroristes” par le gouvernement de Vichy favorable à l’occupant nazi : celui d‘Ivan Denys, Lycéen résistant par exemple.
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