Cavalcade vers le pire, au gourdin taper sur les pauvres, sur les étrangers, les étrangères, ça irait dans le sens d’une certaine opinion, celle dont ils s’imaginent qu’elle fait les présidents comme les ministres de la police, les représentantEs gavéEs d’un peuple qui courbe le dos en se réjouissant de l’oppression, plus forte encore, qui s’abat sur l’autre. Cette histoire qu’ils nous ressortent chaque nouvelle lune brune, de la restriction de l’aide médicale d’état, ça flatte l’électrice, l’électeur bas du front, et l’on voit à quel niveau ils nous jaugent, à l’échelle du leur. Faire croire que tout est simple pour les étrangers, qu’ils obtiennent ceci ou cela d’un claquement de doigts, l’aide médicale et les allocations familiales, c’est facile quand on a affaire à une population repliée sur elle-même, ignorante de la réalité de la vie des autres. Comment ça se passe en vrai? En vrai, tu as intérêt à avoir un bataillon de camarades, de militantes, d’assos avec toi si, étranger, étrangère, tu demandes ce à quoi tu as droit. L’application de la loi dans l’ouverture des droits, ça n’est pas automatique, c’est une bataille. Mais la réalité n’intéresse pas grand-monde. On se repait de slogans, ils en font leur politique pour se construire des alliances qui conduiront à ce pire qu’ils prétendent combattre. La mafia fascisante rote et pète à table, elle s’en fout, elle est partout chez elle.
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