Deux semaines sans pluie, le jardin sèche, les végétaux souffrent et pas une goutte promise au moins jusqu’à la fin de la semaine prochaine. La densification urbaine est une calamité en soi, qui ne cesse pas malgré les discours sur la revégétalisation des villes qui sont au-delà du mensonge, qui sont de cette fausse parole si bien décrite par Robin. En séparant les habitantEs des villes des autres espèces vivantes reléguées dans ce qui reste de campagne elle aussi dégradée, stérilisée par l’agriculture intensive, on accentue le désastre climatique par des œillères faites de béton vert, d’immeuble de cinq étages écoresponsables. On n’entend pas le désespoir des plantes quand elle n’existent autour de soi qu’en jardinière avec arrosage automatique. Programme de cette après-midi : binage, arrosage et paillage. On organise la défense à micro-échelle tandis qu’ailleurs on s’interroge sur l’intelligence artificielle. Je ne sais pas s’il faut craindre ou espérer le grand bug qui se produira inéluctablement un jour, l’espérer sans doute.
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