On s’inquiète de la recrudescence des vols à l’étalage. Les braves gens interrogés par les journalistes de trottoir se souviennent d’avoir appris que voler c’est pas beau mais iels grimacent et du bout des lèvres reconnaissent qu’avec l’inflation et la hausse des prix faut pas s’étonner si, que devant un frigo aussi vide que le porte-monnaie on peut comprendre que. ChacunE voit bien que de vols point: il s’agit de juste et bonne reprise individuelle. Comment réagissent les patrons de supermarchés qui spolient depuis des lustres à la fois les productrices et les consommatrices? Par la fausse générosité et la vraie répression. Pour un euro, des produits bon à jeter qui ne valent rien mais aussi des caméras de surveillance supplémentaires, des vigiles qui coûtent plus cher que le manque à gagner des prétendus vols. Baisser les prix et distribuer les surplus? On n’apprend pas ça dans les écoles de management.
Suivre