Retour à la maison après cette grande semaine bretonne. Me sens requinquée, lancée dans un projet d’écriture qui me laisse à penser que j’en verrais peut-être le bout sans lanterner et suer trois ans. Comme si ce texte, je l’avais déjà écrit de longue date dans la tête et qu’il ne demandait qu’à s’écrire. J’espère ne pas me bercer d’illusion. Rien de neuf, en revanche, du côté du gouvernement qui refuse d’écouter les femmes et les hommes de ce pays en voie d’exténuation et de basculement dans une juste colère. Les professeurEs des collèges sont censéEs éduquer leurs élèves au débat démocratique, je l’ai fait et c’est tout un apprentissage difficile pour formuler précisément ses arguments, patienter pour parler à son tour, respecter la parole de l’autre. Mais hors les murs de la classe, ce que l’on voit c’est l’autoritarisme, le fait du prince, les insultes à l’assemblée nationale, les bras d’honneur du ministre de la justice.
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