Je me mets à écrire des histoires qui comportent des personnages que j’apprécie, que j’aimerais rencontrer dans la vraie vie. Je ne sais pas si c’est bon signe ni si c’est un signe d’ailleurs. Quand je me replonge dans l’écriture après une interruption, je suis contente de les retrouver où je les ai laissé, de les regarder agir, d’écouter leur conversation. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas bien sûr, mais plutôt que sous l’angle de la destruction, j’aborde les problèmes sous celui de la reconstruction. C’est nouveau, je ne sais pas si la piste sera fructueuse jusqu’au bout. Mais c’est un soulagement de souffler un moment à l’arrière, là où la guerre résonne en décalé, avec l’amorti du temps.
Suivre