Il faut qu’une pseudo célébrité soit impliquée dans un drame, pour que l’on fasse mine de s’intéresser aux addictions. Sur ce sujet, l’hypocrisie collective n’a d’égal que l’impéritie des pouvoirs publics, quand la société capitaliste dans sa globalité repose sur l’attachement des individus aux addictions qu’elle lui impose en lui faisant croire qu’elles sont signes de rébellion au système, d’émancipation ou au moins de liberté individuelle. La dépendance comme émancipation, dans cette contradiction nous sommes prises, chacune, chacun. Alcool, tabac, cocaïne, travail, consommation, mode, réseaux sociaux, sexe, pouvoir, argent, etc. la liste infinie de nos dépendances imposées. Les discussions dévient sur la morale, sur la responsabilité. Mais c’est tout simplement que la mort des uns est le pain des autres, ça ne change pas.
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