Un peu mieux, après l’hier éprouvant à l’hôpital et aujourd’hui le téléphone ressuscitant entre les mains d’un réparateur qui l’a à peine touché. Il marche, dit-il, courbé sur le comptoir, le regard fuyant. Ce soir, revois de Fellini le 8 ½, me demande comment on faisait de tels films il y a soixante ans et maintenant quoi? De l’inadaptation du fils peintre à ce maintenant quoi, la maladie, le grand écart qui est une fuite dans le mauvais sens, droit en direction de l’impasse. Il reste tout à tenter quand on croit que tout a déjà été fait. Par quel bout commencer? Un mot, une ligne, une tache de couleur mais sans en rester à ce peu en le prenant pour le tout. Reprendre, reprendre encore avec soi-même pour seul juge et peut-être aussi Fellini, quelques autres dans lesquels indéfiniment puiser. L’alcool n’est pas notre ami, mais le silence.

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Thème : Overlay par Kaira.