Je ne supporte plus la bobine des membres du gouvernement ni de leur chef s’adressant à la population comme à des enfants ignorants, rêveurs et indisciplinés. Cet aréopage de têtes à claques antisociales me révulse d’autant plus que leur supériorité repose sur une solidarité de classe si ce n’est de clan, qu’on les sait corruptibles, faibles devant les grands lobby, trouillards devant les syndicats de police, et indifférents à l’intérêt général. Le plus odieux : quand l’un ou l’autre s’appuie sur le sort des moins favoriséEs croyant attendrir l’opinion publique et faire passer des réformes odieuses pour de l’aide humanitaire. Ainsi les futurs retraitéEs qui toucheront peut-être les quelques sous du minimum vieillesse sont enrôléEs de force dans la propagande gouvernementale, répétant devant les micros des journalistes de trottoir combien ces cent ou deux-cents euros supplémentaires que la réforme est supposée leur allouer contre deux ans de boulot en plus “ne sont pas négligeables”. Il ne semble venir à l’idée de personne que ce gouvernement si proche des pauvres gens aurait pu décider d’augmenter les petites pensions sans rien changer au reste du bidule. Telle une maîtresse d’école old school, la première ministre nous explique calmement, lentement et en articulant bien que ça sera comme ça et pas autrement et si tu rouspètes fais attention à tes mains, à tes yeux.
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