Impuissance à venir au secours de l’enfant malade, qui appelle à l’aide en même temps la refuse. Passer les journées sans pouvoir me concentrer sur rien d’autre que cette urgence face à laquelle je ne suis rien. J’écris quelques lignes, je fais deux trois photos, je donne des cacahuètes aux oiseaux, je nettoie la maison mais toute ces occupations sont remplissage du temps infini d’attente de je ne sais quelle catastrophe. S’il pouvait être en clinique, je le saurais malheureux mais en sécurité. Mais la clinique ne s’ouvre pas comme cela, il faut la vouloir et beaucoup pour y trouver une place. Il ne la veut pas, ne sait pas ce qu’il cherche. Personne ne sait. Temps suspendu du désastre.
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