Hier, fils malade. Ne sais pas comment je le trouverais aujourd’hui, dans quel état physique et psychologique. Angoisse. J’ai écrit ceci sur Facebook.
L’alcool est une drogue dure. Une drogue licite, accessible partout, relativement bon marché, dont la consommation est socialement encouragée. Ceux et celles qui ont la chance de pouvoir boire deux verres de bon vin avec des amiEs le weekend, puis s’en tenir là pour la semaine, doivent avoir conscience que parmi leurs proches, leurs amiEs, certainEs ont un tout autre rapport à l’alcool parce qu’ils ou elles souffrent de dépendance. Souffrances de l’addiction, souffrances des sevrages, souffrances des rechutes, souffrances physiques et psychologiques, souffrances sociales, souffrances permanentes. Amis, amies, ne faisons pas la promotion de la consommation d’alcool. Apprenons à nos enfants, nos neveux et nièces, nos petitEs cousinEs qu’on peut être une personne cool, sympa, drôle, virile, féminine, créative, intéressante, libre sans jamais boire d’alcool. Qu’ils et elles ont le droit de se sentir mal, angoisséEs, hésitantEs, pas à la hauteur mais que la consommation d’alcool n’allègera pas leur mal-être, au contraire l’alcool l’aggravera. Que leur vie est précieuse. Que les seules conséquences bien attestées de la consommation d’alcool sont d’encombrer les hôpitaux et de remplir les cimetières. Puisqu’influencés par les lobby de l’alcool les gouvernements successifs ne font pas ce qu’ils devraient faire pour protéger les populations contre cette drogue, prenons nous-même la responsabilité, autour de nous, d’alerter sur les dangers de l’alcool, d’être à l’écoute de ceux et celles qui en souffrent, de prévenir les jeunes si promptEs à s’engouffrer dans le piège criminel de cette fausse émancipation.
Je souhaite à toustes une bonne année 2023.
Nos luttes continuent, celle contre ce poison d’alcool n’est pas le moindre de nos combats.