Epuisement habituel après une nuit d’insomnie. Brumes au-dessus du périph. Ça tourne, ça tourne. On commence à préparer le quartier, plots en ciment, barrières, rubalises. Les propriétaires des voitures qui n’ont pas pensé au match iront les chercher à la fourrière. Ciel s’éclaircit, une lumière dorée découpe le haut des immeubles blancs. Traînées des avions se délitent par-dessus la grue jaune. Rêve que le stade s’effondre avant l’arrivée des supporters. Joueraient le match dans la rue parmi les gamins. Au lieu de fric, ça serait fête.
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