Lisais hier, sur Twitter maintenant entre les mains du type non seulement le plus riche du monde mais qui se sent missionné pour nous sauver, les posts des défenseurs et défenseuses de la préservation du site naturel où un groupement d’exploitants agricoles veut installer des bassines, réserves d’eau puisée dans la nappe phréatique réservées à ces mêmes agriculteurs, et lisais donc aussi les réponses des anti-anti-bassines. Cynisme de ceux qui veulent continuer à gagner des sous comme avant, comme s’il n’y avait pas de catastrophe climatique en cours, et s’appuient sur l’intérêt général pour justifier leur action de privatisation d’une ressource naturelle dans leur seul intérêt. On sent les trolls de l’extrême-droite à leur aise dans le registre du paysan outragé cher à la FNSEA. Vu aux infos d’autres habitants et habitantes qui vivent dans un beau paysage s’étalant malheureusement sur une réserve de lithium. Projet de mine, saccage dudit paysage et de tout ce qu’il y a de vivant avec mais pas d’inquiétude, rétorquent les cyniques du coin qui vont, en compensation, planter des arbres. Depuis le temps que les destructeurs des milieux naturels, des espèces vivantes, de l’équilibre biologique de la planète nous disent qu’en compensation ils vont planter des arbres nous devrions toustes vivre au milieu d’une forêt touffue, habiter des cabanes établies dans les branches. Au lieu de l’observation respectueuse des écureuils, sangliers, biches sauvages nos voisines, nous aurons des bassines, des mines de lithium et les jeux olympiques. Canicule mondiale, particules fines, sécheresse, incendies, tornades et un milliard de bébés arbres planté par le président qui crèveront avec nous.