Ne rien vouloir savoir de l’interview sur-mesure de Macron, mais on reçoit des éclaboussures sur les réseaux. En voilà une, et des plus boueuses, cet écho de l’extrême-droite qui lie de cause à effets les étrangers à la délinquance. Ignominie nationaliste reprise par le chef de l’état, c’est sa fonction, où l’on voit une fois de plus que l’état pourrit par la tête. La xénophobie en guise de politique, on sait qui gouverne le pays et pourquoi Macron s’est précipité embrasser la cheffe néofasciste italienne, nouvelle présidente du conseil. Sans effort, se met au diapason de la tendance électorale, ce qui marche, le racisme décomplexé, la pseudo démocratie autoritaire. Depuis quand voit-on venir la catastrophe? Depuis si longtemps qu’elle s’est installée parmi nous sans presque qu’on y prenne garde puisque, n’est-ce pas?, il y a toujours pire ailleurs. Et que certains préfèrent se gargariser de la propagande simpliste, la faute aux étrangers, plutôt que d’écouter ceux et celles qui les connaissent, savent qu’une personne sous OQTF un jour est souvent régularisée puis naturalisée cinq ou six ans plus tard, tout bonnement parce que le droit l’exige et que ça ne pose aucun problème.
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